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21 décembre 2022 | Sur la planète

Un réveillon de Noël à la fois bon pour les papilles et bon pour la planète ? C’est possible !

Vous avez conscience des problèmes écologiques qui empirent, vous faites déjà attention à votre alimentation, à ne pas acheter de choses inutiles, à ne pas gaspiller, et soudainement, la fin de l’année arrive avec ses fêtes qui vous donnent des migraines vous qui essayez de diminuer votre empreinte sur notre planète ? Pas de panique…

Les fêtes de fin d’années sont des événements souvent célébrés dans l’excès. Mais en cela, rien de nouveau. Le fait est que les fêtes païennes qui existaient par le passé se déroulaient sur plusieurs jours aussi (Yule qui inclus le solstice d’hiver durait toute une semaine), et c’était déjà des moments où les gens mangeaient et buvaient à outrance.

En revanche, nos ancêtres vivaient bien plus chichement tout le reste de l’année ou presque. Alors peuvent-ils nous inspirer pour savoir conjuguer esprit de sobriété – plus locavore et plus bio toute l’année – avec des fêtes de fin d’année qui ne riment pas avec austérité ?

Trouver un juste milieu semble logique et essentiel pour savoir profiter de ces moments sans s’auto-flageller. Voici quelques conseils pour se faire plaisir tout en gardant bonne conscience.

Première piste, savoir sortir des clichés. Ainsi, plutôt que d’acheter du saumon fumé d’élevage venant du nord de l’Europe, ou du sauvage venant d’Alaska, on peut leur préférer de la truite fumée plus locale, ou même se laisser tenter par d’autres poissons d’eau douce comme le brochet, le sandre ou la carpe en rillettes par exemple.

Pour les mangeurs de viande, choisir une dinde élevée et abattue avec respect, localement, de même que le bœuf le porc ou l’agneau, tous élevés aux champs la majeure partie de l’année. Acheter directement chez un producteur ou dans un magasin locavore ou avec une AMAP plutôt que dans un supermarché pour être sûr que les animaux n’ont pas été maltraités (c’est facile à savoir quand on achète à la ferme).

Toujours en essayant d’acheter localement et de saison, on peut avoir un très beau plateau de fromages ; après tout la France est le pays du fromage donc toutes nos régions ont plus d’un fromage à goûter.

Et pour se faire plaisir à moindre coût environnemental, avoir un jardin potager est (là encore) d’un grand secours. Quelle meilleure occasion pour sortir des conserves ou bocaux de légumes faîtes pendant l’été ?

De même, pour les desserts, les faire soi-même avec les fruits du jardin que l’on aura conservé est un véritable luxe, même si c’est aussi le moment de l’année où se faire plaisir avec des fruits exotiques.

Au final, savoir sélectionner un ou deux « plaisirs » de qu’on ne mangera que pour les fêtes, comme nos ancêtres le faisait est sûrement une manière de réduire son empreinte sans sauter trop vite dans une sobriété qui pourrait ressembler à une punition.

Et pour découvrir des produits plus locaux, faire la visite d’un marché de Noël peut être une bonne idée, même quand on habite en ville.

 

Caroline Martin

 

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