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23 janvier 2023 | Sur la planète

Changer notre rapport au vivant, la clé de la transition écologique

La transition écologique implique de repenser notre relation à la nature, longtemps fondée sur une logique d’exploitation plutôt que de coopération. Il est temps de changer notre vision du monde et de réapprendre à nous émerveiller de la nature. Car c’est en nous rapprochant d’elle et en la respectant que nous pourrons la protéger et établir une relation durable !

Reconnaître des droits à la nature. Payer pour ce que nous lui prenons. Pourquoi est-ce que cette idée n’est pas complètement naturelle justement? Pourquoi ne l’a-ton jamais fait? Pourquoi ne nous l’a-t-on pas enseigné ? Pourquoi n’a-t-on pas grandi avec? Alors que pourtant, quand on y pense, ce serait la moindre des choses de payer pour ce qu’on utilise. Cela paraîtrait normal. Comme le suggère cet article du Monde, c’est même une réalité logique.

Voyons les choses en face…( c’est le début du tout changement. ) actuellement la conception générale c’est plutôt l’inverse. On a toujours pensé que la nature était là pour nous ; qu’elle était une ressource à notre disposition ; qu’on pouvait se servir, vider les océans, piller les sous-sols, déforester à foison… sans avoir à payer quoi que ce soit ; sans avoir à rendre des comptes. On exploite les écosystèmes, on les épuise, on les pollue, on les détruit sans sourciller et sans aucune forme de compensation.

Nous fonctionnons dans un rapport d’exploitation. Nous évoluons en tant que prédateurs de la nature. On se sert avec un esprit court-termiste, sans (à peine) penser aux conséquences de nos actions. “On verra bien plus tard. De toute façon on trouvera autre chose… une autre ressource à exploiter pour prendre le relais. Et puis la technologie sera là pour nous sauver.” L’important c’est la satisfaction immédiate de nos besoins.

Mais au fond n’est-ce pas là le nœud du problème de la transition vers une planète habitable durablement ? Est-ce que la transition écologique ne serait pas beaucoup plus aisée et proactive si tout le monde acceptait l’idée qu’on ne peut plus fonctionner dans ce rapport d’exploitation?

Certains diront, comme cela est montré dans l’article, que le droit de la nature « ne peut prévaloir sur les besoins fondamentaux des populations”. Pourtant cette remarque “relève presque du contresens. Car le but n’est donc pas de hiérarchiser les droits mais bien de rechercher un équilibre. « 

La plus grande transition à faire pour chacun d’entre-nous est donc un changement de paradigme.

Changer notre vision du monde, notre rapport au vivant. Nous devons passer d’une logique d’exploitation à une logique de coopération avec la nature. Et pour cela nous devons nous en rapprocher, nous reconnecter avec elle, réapprendre à nous en émerveiller. Car on protège ce qui nous tient à cœur.

Alors, puisque c’est de saison, nos vœux pour cette année c’est que chacun puisse comprendre l’importance d’évoluer vers ce rapport de collaboration, vers une relation dans laquelle chacun se considère comme un élément faisant partie d’un ensemble interdépendant et non plus comme étant tellement supérieur aux autres qu’il a tous les droits. Car, de toute façon, une telle relation n’est jamais viable très longtemps… Tic tac tic tac…

Bonne année à tous !

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